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Amour au temps du digital

No make what's up

Tendance depuis 2010 au Canada, l’effet « sans maquillage » doit son décollage international grâce aux célébrités dont Alicia Keys en particulier. Terminé de passer des heures à s’enduire de couches et sous-couches pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête ! Enfin, c’est l’idée…


Non, mais tu m’as vue au saut du lit ?

Arrêter de me maquiller ? Non, mais mon miroir va décéder à l’instant même où je vais le regarder ! Mine chiffonnée, yeux gonflés, teint frôlant méchamment celui de Morticia, sans parler des boutons et autres imperfections qui font qu’on ne voit plus que ça ! Alors sincèrement, là… au réveil : non, je ne suis pas convaincue de ma beauté naturelle ! Oh bien sûr, j’ai l’ai testé le no make-up, mais uniquement parce que la grippe m’y a contrainte et forcée ! Résultat : mon teint blafard rimait systématiquement avec un « roh, mais ma pauvre… tu es toujours malade ? » Alors, non seulement, ce n’est pas le genre de phrase qui vous sied à merveille, mais en prime, je n’avais qu’une envie : m’enfuir dans mon col roulé, avançant tête baissée tout en espérant que personne ne me ferait relever le bout de mon nez !


Parce que le make-up, c’est dans les moeurs !

Il est vrai que, depuis longtemps, la société nous vend le cliché que la femme doit être savamment pomponnée pour être belle et attirante. Mais faut-il vraiment se cacher sous du maquillage pour être séduisante ? La réponse est non bien sûr, mais l’idée que l’on se fait du make-up reste dans les moeurs ! Après tout, rares sont les petites filles qui ne rêvent pas d’avoir leur trousse à maquillage pour «se faire belle» ! Du mimétisme me direz-vous ? Certainement ! Il n’empêche que le constat est là, sous quelques couches de poudre, blush et mascara : voici des lustres que l’on a appris à maquiller nos peines, nos inquiétudes, nos nuits blanches, nos imperfections et nos rides d’expressions… dans un rituel «post-dodo» !


Le No Make-up, c’est quoi l’idée ?

Et bien si la pratique a du mal à séduire, l’idée quant à elle est plutôt belle ! Si certains voient cela comme une façon de se démarquer de la cible du marché et des procédés marketing, le phénomène va plus loin que ça. En effet, il s’agit d’abord d’une sensibilité pour l’écologie : ne pas polluer la planète et sa peau avec des produits toxiques et/ou chimiques (plomb, paraffine, parabènes, zinc, dioxyde de titane, oxyde de fer…). Ensuite, il y va de la préservation de l’espèce animale : si fort heureusement la graisse de baleine est aujourd’hui interdite pour fabriquer des cosmétiques, sachez que dans les maquillages dits «classiques», vous pouvez retrouver : de l’huile de foie de requin, des extraits de carcasses de porcs, de peaux de poissons, de tendons du cou de bovins… Carrément moins glamour quand on sait tout ça non ?



Que faire alors ?

  • Soit, vous décidez de faire comme Alicia Keys, Sharon Stone, Beyoncé, Jlo, Taylor Swift, Kendall… et devenez une adepte du no make-up pour casser les codes du «soi-belle et maquille-toi» (il parait qu’après plusieurs jours, la peau redevient plus belle, plus douce et que l’on se sent moins tiraillée).

  • Soit, vous tentez l’expérience 1 à 2 jours semaine sans oublier de fêter le «NoMakeUpDay» ou plutôt la journée nationale «sans maquillage» fêtée chez nos copines canadiennes depuis 9 ans déjà, le 6 juin.

  • Soit, vous décidez de continuer à vous maquiller, mais tentez alors de choisir des cosmétiques plus respectueux de la nature et de votre peau (bio ou portant la mention «Slow-cosmétiques») !

Parce que la tendance printemps-été, sera plus que jamais le look «naturel façon négligée»: visage nu ou presque, teint légèrement hâlé, cheveux flous ou chiffonnés. On vous rassure, il existe des techniques pour rester tendance tout en respectant le mouvement. Alors si vous faites partie des courageuses et osez tenter l’expérience, voici les hashtags à identifier sur Instagram : #nomakeup #Iwokeuplikethis #Sansmaquillage sans oublier le #SMILeMagBelgium 🙂

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